L'Avare changera sa vie...
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Une révélation...
Né en 1930, Jean-Louis Trintignant s’orient vers le droit et s’inscrit à la faculté d’Aix-En-
Provence. Mais à ses 19 ans, il assiste à une représentation de L’Avare, mis en scène
par Charles Dullin. Cette rencontre bouleverse sa vie, et c’est désormais à Paris que Jean-
Louis Trintignant s’inscrit, aux cours de Charles Dullin.
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Les débuts sur les planches
Il débute en 1951 avec la pièce A chacun selon sa faim, et se fait remarquer quelques
années plus tard avec Responsabilité limitée, écrit par Robert Hossein. Il envisage
alors de s’orienter, non pas vers le métier d’acteur, mais vers celui de metteur en scène.
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L'Appel du Cinéma
Mais le cinéma l’appelle, et en 1955, il joue dans Si tous les gars du monde, qui sera
suivi de Et Dieu créa la femme, aux côtés de Brigitte Bardot. Après deux années de
service en Algérie, il endosse un premier rôle en 1961 dans Le combat de l’île, d’où
naîtra son amour pour les rôles ambigus. Citons notamment le film Z de Costa-Gavra,
qui lui valu le Prix d’interprétation à Cannes en 1969.
Dès lors, il multiplie les rôles marquant : Un homme et une femme, de Claude
Lelouch, Le mouton enragé de Deville, Vivement Dimanche ! de Truffaut…
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Un recul troublant
Marié à Nadine Marquand, Jean-Louis Trintignant tournera plusieurs films sous sa direction,
aux côtés de sa fille Marie, sa partenaire privilégiée au théâtre comme sur l’écran. Depuis
quelques années, retiré, l’acteur se dit lassé par le cinéma mais ses prestations dans
‘‘Art ’’, puis dans le film de Chéreau, Ceux qui m’aiment prendront le train
montrent que Jean-Louis Trintignant reste un des plus grands comédiens de sa génération.
page actualisée le 19.03.05